Bruxelles, 29 décembre 2015
Comme annoncé, les résultats de la réouverture de l’offre ont été diffusés hier (28 décembre 2015), par voie de publication dans la presse. Après la clôture de la période d’acceptation de l’offre ré-ouverte ce 18 décembre dernier, l’offrant n’a pu obtenir que 6.197 actions Spadel en plus. Il en résulte que l’offrant F&I détient à ce jour 3.861.197 actions Spadel soit 93,03% du capital. Après deux périodes d’OPA, Marc du Bois n’a donc pu obtenir que 23,97% des actions Spadel qu’il entendait acquérir.
L’opposition des actionnaires minoritaires, qui ne souhaitaient pas être contraints de vendre leurs actions Spadel à 95 euro par action a donc été un réel succès. L’offrant n’a pas réussi à atteindre les 95% du capital, ce qui lui aurait permis d’obliger les minoritaires à vendre leurs actions dans le cadre d’une offre de reprise ou d’un squeeze-out.
Deminor représente à présent 47 actionnaires qui détiennent ensemble 5,17% du capital de Spadel, soit 56,43% du free float avant le début de l’OPA.
Malgré l’échec de l’OPA, l’offrant a déclaré se réserver la faculté de demander la suppression de la cotation en bourse de l’action Spadel. Pour le compte des minoritaires, Deminor s’opposera par tous les moyens à cette demande. Deminor a déjà accompli à cette fin les démarches nécessaires auprès de la FSMA et d’Euronext Brussels.
Comme nous l’avons déjà indiqué dans notre correspondance avec les administrateurs de Spadel, Deminor est déterminé à poursuivre la défense des intérêts des actionnaires minoritaires et de leur permettre de faire usage de leur faculté à faire inscrire des points à l’agenda de la prochaine assemblée générale extraordinaire. Deminor poursuivra donc sa mission afin de représenter les intérêts des actionnaires qui l’ont mandaté, tant que son mandat sera en vigueur et plus particulièrement dans les prochaines semaines et en vue de la prochaine assemblée générale qui aura lieu le 9 juin 2016.
Deminor continue à insister également afin qu’il y ait une distribution des liquidités excédentaires, sous la forme d’un dividende exceptionnel. En effet, tant l’offrant que les administrateurs indépendants ont indiqué dans le prospectus leur intention de distribuer environ 9 euros par action, soit au total 36 millions d’euros, mais cette distribution n’était envisagée qu’en faveur de l’offrant et que dans le cas d’une réussite de l’OPA et de l’offre de reprise. Deminor estime que cette distribution doit intervenir même en cas d’échec de l’OPA, ces liquidités appartenant à tous les actionnaires.
