L’Echo et Deminor ont organisé pour la quatrième année consécutive une enquête à grande échelle auprès d’actionnaires de sociétés cotées.
Cette année plus de 6.200 personnes ont répondu au sondage, dont 62% se sont décrits comme des investisseurs « actifs ». Cette édition a demandé l’avis des actionnaires sur les thèmes suivants: l’introduction d’une taxe sur la plus-value, le comportement des investisseurs suite à la suppression de la taxe sur la spéculation, le comportement des investisseurs suite à la hausse du précompte mobilier, les investissements alternatifs, les investissements dans l’immobilier ou les biens d’investissement.
Depuis le début de notre enquête, l’opposition n’a jamais été aussi importante à propos de la taxe sur la plus-value. Il y a deux ans, 36% des personnes interrogées se disaient prêtes à accepter une taxe sur les plus-values à condition qu’elle s’inscrive dans le cadre d’un tax shift plus large. Aujourd’hui, 80% des investisseurs se disent résolument opposés à l’introduction d’une taxe sur la plus-value. Les petits actionnaires s’inquiètent du fait qu’ils devront payer le tax shift proposé.
Plus d’un tiers des répondants ont adapté leur comportement d’investisseurs suite à l’augmentation du précompte mobilier.
Depuis le début de cette année, l’investisseur paie un impôt de 30 % sur les coupons, dividendes ou autres revenus de l’épargne hors livret d’épargne. Parmi ceux qui ont opté pour une stratégie d’évitement, 42% indiquent s’être tournés vers des placements alternatifs tels que le vin, les montres de luxe, ou l’art.
Les résultats montrent également l’impact non négligeable de la suppression de la taxe sur la spéculation. L’année dernière, l’introduction de cette taxe a fait baisser drastiquement les échanges d’actions des petites et moyennes capitalisations.
Depuis la suppression de la taxe en début d’année, l’actionnaire a retrouvé un engouement pour ces actions.
Pour un résumé complet des résultats de notre enquête, nous vous renvoyons à la page de L’Echo du samedi 20 mai 2017.
Pour toute information complémentaire à ce sujet, nous vous invitons à contacter Pierre Nothomb
